Le Fair Play, c’est le Sport. Sans Fair Play, pas de Sport.
A l’approche de la nouvelle année, je ne résiste pas à l’envie de vous communiquer des extraits de la Déclaration « Sport et Fair Play au XXIe siècle » que le Comité International pour le Fair Play* vient de promulguer.

« Le sport a plusieurs images. Il y a le sport de compétition à partir des exercices physiques les plus variés, le sport de loisir, le sport pour la santé – et ces dernières années s’est développé le sport de distraction et d’amusement. Les manières de « faire du sport » sont très différentes : celui-là recherche du plaisir, celui-là la tension, et d’autres tout simplement un bon fonctionnement de leur corps. Les activités sportives offrent à d’innombrables pratiquants dans le monde entier une compensation au « stress » quotidien, ils y trouvent leur équilibre intérieur et un stimulant intellectuel.

 

    On ne peut comprendre le Fair Play sans le relier aux valeurs éthiques telles que l’esprit de justice, l’équité, la dignité humaine.

Pour que la justice existe, l’égalité des chances est aussi nécessaire dans le sport de loisirs que dans le sport de compétition, et pour ce dernier durant toutes les phases de l’entraînement. Le Fair Play implique la plus grande compréhension de l’environnement social du sportif et des différentes cultures.

   Le Comité International pour le Fair Play considère qu’il faut prendre en compte cinq éléments déterminants. Le sens de la performance – comprise comme un engagement, sans que l’on puisse en aucune façon l’identifier à la violence. La formation et l’observation des règles – elles donnent au sport son socle mondial, elles sont dynamiques et on doit veiller à ce que des considérations extérieures au sport ne conduisent pas à leurs modifications abusives. Le respect des personnes et du sport en lui-même, qu’il s’agisse d’un modeste acte privé ou d’une rencontre au retentissement mondial. La santé – celle d’autrui, des co-équipiers et de soi-même devant être totalement préservées. L’égalité des chances – ce qui signifie qu’il faut tendre à ce que les conditions avant, pendant et après la pratique, soient les mêmes pour tous.

   Le Fair Play n’a pas sa place seulement dans le jeu ou la compétition. Il n’impose pas une conduite aux seuls athlètes, mais concerne tous ceux qui sont liés au sport, entre autres : les entraîneurs, enseignants, parents, spectateurs, médecins, sponsors, médias. Aussi l’idéal de Fair Play demande-t-il souvent, selon les groupes différents, une interprétation variée – pour les enfants il signifie autre chose que pour les adultes, pour les débutants autre chose que pour les athlètes de haut niveau. »

 

   Nous savons tous que le sport n’est pas en lui-même vertueux et que ce sont les acteurs, sans exception, pratiquants, dirigeants, éducateurs, décideurs politiques, journalistes, partenaires, qui en font un « jeu loyal », digne d’être reconnu comme une activité humaniste et culturelle… ou son contraire.

Pour 2008, je formule pour tous les sportifs, et pour le LUC plus particulièrement, le souhait que tous nos actes portent l’empreinte du Fair Play.

 

Colette ANDRYSYSZYN,

Présidente déléguée du L.U.C.

 

 

 

 

 

 

 

* http://www.fairplayinternational.org

Information issue du site : Luc Asso